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Les réseaux sociaux politiques : de la réussite à l'échec...
7 octobre 2009

Note de lecture n°1: L'échec des Canadiens comparé à leurs voisins...

Facebook_Obama

En novembre 2008, Tamara A. Small, assistante de professeur à l'Université du Mount Allison, écrit un article qu'elle titre : «  The Facebook effect? On line campaigning in the 2008 Canadian and US elections », soit en français «  Les effets de Facebook? Les campagnes électorales Canadiennes et Américaine en ligne, en 2008 ». Tamara A. Small, qui commence par nous montrer combien l'Internet, et surtout les réseaux sociaux tels que Facebook, tiennent une place importante en politique, étant un outil à part entière pour les campagnes électorales des hommes politiques, base son article sur une seule et même question : «  Comment les parties Canadiens ont-ils exploités cet outil durant la campagne de 2008 par rapport aux Etats-Unis ? » . Après une longue étude, celle-ci conclue que les parties Canadiens accusent un certain retard en la matière comparés à leurs voisins, et ce, surtout en ce qui concerne l'usage de Facebook, affirmant elle-même «  While major and minor Canadian political parties had established campaign sites, they failed to take advantage of the full potential of the medium » ( soit en français «  Si chacun des petits et grands partis canadiens a créé son propre site de campagne, auncun n'a su en exploité tout le potentiel. » ). Tamara A. Small aborde deux points intéressants : tout d'abord, elle met l'accent sur l'idée que Facebook a un net potentiel en politique, puis elle nous explique pourquoi les Canadiens ont échoués là où les Américains ont eût un succès considérable.

En 2008, près de 350 millions de personnes ont été répertorié sur Facebook, rien de très étonnant alors dans le fait que la politique soit très populaire sur ce site. Comme tout utilisateur de Facebook, l'homme politique peut, en créant son compte, donner des informations sur lui-même, poster des photographies ou des vidéos, ou encore interagir avec ses supporters sur son « mur ». Au-delà des profils personnels de l'homme politique, il existe un nombre croissant de groupes qui se consacrent à divers questions politiques ou même à un homme politique en particulier. «  There are clear benefits for a campaign of Facebook » ( « il y a des avantages évidents pour une campagne sur facebook »), affirme Tamara A. Small dans son article. En effet, Facebook est, dans un premier temps, un moyen de faire campagne à un faible, voire même nul, coût. En outre, cette exposition ne nécessite pas d'aide de la presse, aide qui atteint le plus souvent un prix inabordabler pour certains candidats. De plus, cet outil offre un accès à la génération du millénaire-les personnes nées entre 1980 et 2000, population souvent la plus prisée par les politiques, certains voyant les sites de réseautage social comme un moyen idéal pour atteindre les jeunes, qui sont de plus en plus indifférents à la politique. Aussi, par l'application de « demande d'ami », une base de donnés est créée et permet à des campagnes de mobiliser des contributions et recruter des bénévoles en ligne. Enfin, Facebook est interactif, ce qui pourrait potentiellement permettre la communication entre les électeurs et l'homme politique. C'est donc par ces quatres points que Tamara A. Small explique l'utilisation de Facebook par les hommes politiques pour leur campagne.

Tamara A. Small, dans un deuxième temps, nous fait remarquer ce qui a, dans l'utilisation de Facebook comme outil de campagne politique, différencier le Canada de ses voisins Américains. Elle nous explique donc, dans un premier temps, que contrairement aux Canadiens, les Américains ont employé les grands moyens pour cette campagne on-line; en effet, celle-ci nous apprend que pour la conception de sa page Facebook, Barack Obama a embauché Chris Hughes, qui n'est autre que l'un des cofondateurs du site lui-même. De plus, même si les pages Facebook des candidats Canadiens étaient chargées d'informations sur ceux-ci, le nombre d' « Amis » que l'on compte pour Barack Obama, et même celui qu'on compte pour John Mc Cain, est largement supérieur à celui des Canadiens. Ce qui joue sur le nombre de bénévoles qui ont participé à ces deux élections: alors que les candidats Américains ont utilisé Facebook pour obtenir plus de bénévoles, leurs voisins canadiens n'ont pas eût le même succès auprès des électeurs; et ce surement dû au manque de renseignements à propos de l'existence de ces pages facebook, contrairement aux Américains qui le revendiquaient. Autre erreur des Canadiens : Barack Obama, par exemple, tenait une page relativement « active » où les échanges entre le candidat et les électeurs étaient constants grâce à des messages sur le « mur » du candidat, chose qui n'était pas aussi présente sur les pages webs des candidats canadiens, ce qui a entraîné chez les électeurs une réaction attendue de la part: un sentiment d'inutilité de ces sites.

Ainsi, dans son article, Tamara A. Small nous montre à quel point Facebook est un outil utile pour les campagnes politiques, mais nous explique aussi pourquoi le Canada n'a pas sû exploité correctement cet outil, nuancant tout de même en affiramnt en conclusion que ce n'est pas non plus seulement grâce à l'exploitation de cet outil que barack Obama a remporté les élections présidentielles des Etats-Unis.

Source : Article de Tamara A. Small, 2008.

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Commentaires
Les réseaux sociaux politiques : de la réussite à l'échec...
  • Alors que l'utilisation des réseaux sociaux, et notamment Facebook, a réussi à Barack Obama pour son élection, cette même utilisation semble être un parfait échec pour les hommes politiques du reste du monde...
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