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Les réseaux sociaux politiques : de la réussite à l'échec...

7 octobre 2009

Espace de discussion

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Question du mois : Parmis les pages des hommes politiques français, laquelle vous semble la plus abordable ?

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7 octobre 2009

Bibliographie

livre

Livres intéressants à propos des réseaux sociaux :

    • FLICHY, Patrice (éd), QUERE Louis (éd), Réseaux: communication, technologie, société, Issy-les-Moulineaux, 2000

    • BONI Alexandre, STEMART Nicolas, Facebook et les autres réseaux sociaux, Paris: Micro application, 2008 ( 234 pages).

    • PROULX Serge, VITALIS André, Vers une citoyenneté simulée: médias, réseaux et mondialisation, Rennes : Apogée, 1999.

    • LAZEGA Emmanuel, Réseaux sociaux et structures relationnelles, Paris: presse universitaire de France, 2007.

    • BAKIS Henry, Les réseaux et leurs enjeux sociaux, Paris: Presse universitaire de France, 1993.

    • MERCKLE Pierre, La sociologie des réseaux sociaux, Paris: la découverte, 2004.

    • DEGENNE Alain, Les réseaux sociaux (2ème édition), Paris: A, Colin, 2004.

    • JEAN-BART Josué, Ouest France, « Bars de nuit: facebook se mobilise », 28 octobre 2009 ( 300 mots) .

7 octobre 2009

Note de lecture n°2: Et qu'en est-il en France ?

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Posons-nous maintenant une question : qu'en est-il en France ? On sait que, dernièrement, une majorité de partis politiques français font appel aux réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter afin d'être en contact avec leurs partisans. Mais atteignent-ils le même succès que les Etats-Unis ? Sur ce point on remarque que les avis des journalistes sont partagés. En effet, alors que certains parlent d'un échec prévu d'avance, d'autres ont un avis beaucoup plus nuancés.

Analysons tout d'abord deux articles du site internet Marianne2, l'un écrit en 2007 par Elie Arié et l'autre en 2009 par Sylvain Lapoix. Tous deux parlent de l'échec puisant du site Désir d'avenir, site de Ségolène Royal. Elie Arié nous livre son analyse de l’histoire et de l’évolution du site web de Ségolène Royal, n'hésitant pas à critiquer chaques détails de celui-ci. Ainsi, il commente dans un premier temps le recrutement «  très particulier de ses contributeurs », qui ne sont pour lui par des contributeurs pertinants. En effet, pour lui, ces personnes sont soit des gens novices en politique et sans expérience dans ce domaine, soit des personnes prises d'affection pour Ségolène Royal à la suite de la lecture de son livre, soit des personnes qui ne font qu'un culte de la personnalité envers cette derniére sans donné d'arguments politiques. De plus, il relève que le contenu du blog n'a aucun intérêt : de l'îdolatrie hystérique envers Ségolène Royal aux incohérences dans les propos des contributeurs qui affirment, chiffres à l'appui, que les sondages sont truqués, en passant par les conseils « inutiles » de certains partisans, le site se revèle être un grand n'importe quoi selon le journaliste. Dans son article, Sylvain Lapoix, lui, ne critique pas le fond du site mais son esthétique, le jugeant beaucoup trop « viellot ».

Concentrons-nous à présent sur un article qu'a écrit Pierre Gandonnière sur son blog. Il y évoque ses avis à propos des sites de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy, et aussi de Barack Obama. Son avis à propos de Désir D'avenir est différent de celui des deux autres; en effet pour lui, il y réside une forte implication des participants qui en font véritablement un outil de campagne. Il parle aussi de la grande proximité entre la candidate et les contributeurs. Lorsqu'il parle d'échec, Pierre Gandonnière pense plus à Nicolas Sarkozy qu'à sa concurrente. Il reproche au président de « ramer à contre courant de la transformation du monde médiatique » et de créer du contre-pouvoir. Mais peut-on prendre ses réflexions au sérieux étant donné qu'il considère que l'utilisation d'internet par Obama fut un échec, échec qu'il ne justifie pas vraiment.

On note donc que les avis des journalistes sont différents en ce qui concerne la réussite des réseaux sociaux des hommes politiques français. Mais alors, est-ce une réussite ou pas ? Un classement fait au mois de septembre 2009 a révélé que les deux hommes politiques les plus présents sur les réseaux sociaux étaient Nicolas Sarkozy avec 152619 supporters, et Olivier Besancenot avec 18 079 supporters. Certes, si l'on compare ces chiffres à ceux de Barack Obama, on peut dire ceux-ci comme minables. Mais si on considère que ces chiffres ne concernent que la France, peut-on qualifier cela d'échec? De plus, pour parler du réseau social Twitter, où la politique est de plus en plus présente, il semblerait que de l'avis des experts, Barack Obama n'écrirait pas ses messages personnellement, contrairement à Benoit Hamon par exemple. Donc certes la popularité est moins grande, mais la communication entre candidat et contributeurs est réelle. Cependant, il s'avérerait que, pour les hommes politiques français, les réseaux sociaux, et en particulier Twitter, ne soient qu'un moyen de plus de se « chamailler ». Dans ces cas là, peut-on parler de réussite? Oui, nombreux sont les contributeurs, mais on peut se demander où est l'utilité politique.

Il est donc difficile de savoir si oui ou non la France a réussi dans l'utilisation de cette technologie.

Sources : Site de Marianne2, blog de Pierre Gandonnière, site du Figaro.fr.

7 octobre 2009

Note de lecture n°1: L'échec des Canadiens comparé à leurs voisins...

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En novembre 2008, Tamara A. Small, assistante de professeur à l'Université du Mount Allison, écrit un article qu'elle titre : «  The Facebook effect? On line campaigning in the 2008 Canadian and US elections », soit en français «  Les effets de Facebook? Les campagnes électorales Canadiennes et Américaine en ligne, en 2008 ». Tamara A. Small, qui commence par nous montrer combien l'Internet, et surtout les réseaux sociaux tels que Facebook, tiennent une place importante en politique, étant un outil à part entière pour les campagnes électorales des hommes politiques, base son article sur une seule et même question : «  Comment les parties Canadiens ont-ils exploités cet outil durant la campagne de 2008 par rapport aux Etats-Unis ? » . Après une longue étude, celle-ci conclue que les parties Canadiens accusent un certain retard en la matière comparés à leurs voisins, et ce, surtout en ce qui concerne l'usage de Facebook, affirmant elle-même «  While major and minor Canadian political parties had established campaign sites, they failed to take advantage of the full potential of the medium » ( soit en français «  Si chacun des petits et grands partis canadiens a créé son propre site de campagne, auncun n'a su en exploité tout le potentiel. » ). Tamara A. Small aborde deux points intéressants : tout d'abord, elle met l'accent sur l'idée que Facebook a un net potentiel en politique, puis elle nous explique pourquoi les Canadiens ont échoués là où les Américains ont eût un succès considérable.

En 2008, près de 350 millions de personnes ont été répertorié sur Facebook, rien de très étonnant alors dans le fait que la politique soit très populaire sur ce site. Comme tout utilisateur de Facebook, l'homme politique peut, en créant son compte, donner des informations sur lui-même, poster des photographies ou des vidéos, ou encore interagir avec ses supporters sur son « mur ». Au-delà des profils personnels de l'homme politique, il existe un nombre croissant de groupes qui se consacrent à divers questions politiques ou même à un homme politique en particulier. «  There are clear benefits for a campaign of Facebook » ( « il y a des avantages évidents pour une campagne sur facebook »), affirme Tamara A. Small dans son article. En effet, Facebook est, dans un premier temps, un moyen de faire campagne à un faible, voire même nul, coût. En outre, cette exposition ne nécessite pas d'aide de la presse, aide qui atteint le plus souvent un prix inabordabler pour certains candidats. De plus, cet outil offre un accès à la génération du millénaire-les personnes nées entre 1980 et 2000, population souvent la plus prisée par les politiques, certains voyant les sites de réseautage social comme un moyen idéal pour atteindre les jeunes, qui sont de plus en plus indifférents à la politique. Aussi, par l'application de « demande d'ami », une base de donnés est créée et permet à des campagnes de mobiliser des contributions et recruter des bénévoles en ligne. Enfin, Facebook est interactif, ce qui pourrait potentiellement permettre la communication entre les électeurs et l'homme politique. C'est donc par ces quatres points que Tamara A. Small explique l'utilisation de Facebook par les hommes politiques pour leur campagne.

Tamara A. Small, dans un deuxième temps, nous fait remarquer ce qui a, dans l'utilisation de Facebook comme outil de campagne politique, différencier le Canada de ses voisins Américains. Elle nous explique donc, dans un premier temps, que contrairement aux Canadiens, les Américains ont employé les grands moyens pour cette campagne on-line; en effet, celle-ci nous apprend que pour la conception de sa page Facebook, Barack Obama a embauché Chris Hughes, qui n'est autre que l'un des cofondateurs du site lui-même. De plus, même si les pages Facebook des candidats Canadiens étaient chargées d'informations sur ceux-ci, le nombre d' « Amis » que l'on compte pour Barack Obama, et même celui qu'on compte pour John Mc Cain, est largement supérieur à celui des Canadiens. Ce qui joue sur le nombre de bénévoles qui ont participé à ces deux élections: alors que les candidats Américains ont utilisé Facebook pour obtenir plus de bénévoles, leurs voisins canadiens n'ont pas eût le même succès auprès des électeurs; et ce surement dû au manque de renseignements à propos de l'existence de ces pages facebook, contrairement aux Américains qui le revendiquaient. Autre erreur des Canadiens : Barack Obama, par exemple, tenait une page relativement « active » où les échanges entre le candidat et les électeurs étaient constants grâce à des messages sur le « mur » du candidat, chose qui n'était pas aussi présente sur les pages webs des candidats canadiens, ce qui a entraîné chez les électeurs une réaction attendue de la part: un sentiment d'inutilité de ces sites.

Ainsi, dans son article, Tamara A. Small nous montre à quel point Facebook est un outil utile pour les campagnes politiques, mais nous explique aussi pourquoi le Canada n'a pas sû exploité correctement cet outil, nuancant tout de même en affiramnt en conclusion que ce n'est pas non plus seulement grâce à l'exploitation de cet outil que barack Obama a remporté les élections présidentielles des Etats-Unis.

Source : Article de Tamara A. Small, 2008.

7 octobre 2009

Edito

 

En 2008, Barack Obama, candidat à la présidence Américaine, a marqué la différence en usant des réseaux sociaux, et plus particulièrement du bien-connu réseau social Facebook, qui rassemble à lui seul 350 millions d'Internauts. L'utilisation de ce moyen de communication, qui a surpris grand nombre de gens, s'est avéré être très efficace, par sa capacité à faire paraître le candidat comme homme « moderne ». Cette technique de campagne a donc inspiré par la suite les hommes politiques du reste du monde. Malheureusement pour eux, l'expérience eût un succès bien différent. En effet, de l'insuccès du site de Désir d'avenir de l'ex-candidate à la présidence Française Ségolène Royal à celui des pages Facebook des hommes politiques Canadiens, l'utilisation des réseaux sociaux en politique fut un échec pour le reste du monde. Mais pourquoi ? Est-ce, une fois de plus, la « supérioté » américaine qui fait la différence ? Ou bien est-ce la popularité planétaire du candidat Barack Obama qui a fait de sa page facebook un succès incontestable ?

Mais comment répondre à cette question ? De nombreux journalistes se sont penchés sur cette question, mais ne sont jamais arrivés à une réponse précise. Certains évoquent le manque de savoir faire des autre pays, tandis que d'autres expliquent cette réussite par la célèbre grandeur des Etats-Unis.

Puis, peut-on réellement parler d'échec ? Biensûre, la réussite de ces sites n'est rien comparée à celle qu'eût Barack Obama, mais on ne peut pas toujours parler de réel échec. Dans ce cas là, la question serait plus: pourquoi parle-t-on du succès du site d'Obama et non des quelques autres ? Une question à laquelle les journalistes ont bien du mal à répondre...

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  • Alors que l'utilisation des réseaux sociaux, et notamment Facebook, a réussi à Barack Obama pour son élection, cette même utilisation semble être un parfait échec pour les hommes politiques du reste du monde...
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